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Le Journal Helvétique

“Journal helvétique ou Recueil de Pièces fugitives de Littérature choisie; de Poésie; de Traits d'Histoire, ancienne & moderne; de Découvertes des Sciences & des Arts; de Nouvelles de la République des Lettres; & de diverses autres Particularités intéressantes et Curieuses, tant de Suisse, que des Païs Étrangers.

DEDIE AU ROI."

Ce périodique était fondé en 1732 sous le nom du Mercure Suisse, puis successivement renommé Journal helvétique en 1738, Nouveau journal helvétique en 1769 et Journal de Neuchâtel de 1781 à 1782. Pendant cette période, 594 éditions d’une centaine de pages ont été publiées.

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Le Journal helvétique abordait une large gamme de sujets, notamment la politique, l’histoire, la culture, la religion, les sciences et les arts. Le journal publiait également des essais, des lettres d'opinion et des débats sur des questions politiques et philosophiques. De plus, il contenait des logogriphes, poèmes et d’autres énigmes pour remplir son but de divertissement.

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Il a été publié mensuellement pendant 50 ans sans interruptions. Certaines années lui ont vu une popularité certaine et d'autres des critiques prononcées. On ne peut se retenir de partager l'avis quelque peu biaisé de Jean-Jacques Rousseau en 1765 dans une de ses publications : « Comment les lire ? Qui peut aller trier toutes ces guenilles, chez les fripiers de Genève ou dans le fumier du Mercure de Neuchâtel ? Je me perds, je m’embourbe au milieu de tant de bêtises ».
Le célèbre auteur n'apprécie que peu les critiques qui y sont publiées à l'encontre de ses œuvres et d'une manière plus générale, la ligne éditoriale d'un point de vue social et politique était peu appréciée par Rousseau.

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